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E-réputation

Sur Internet, la notion de déréférencement fait de plus en plus parler d’elle. De nombreuses agences gestionnaires d’e-réputation sont d’ailleurs devenues spécialistes en la matière. Explication de cette nouvelle pratique.

Déréférencement

Un enjeu pour les entreprises

Les entreprises ont souvent pour objectif d’être référencées en tête de la SERP (Search Engine Results Page), la page de résultats des moteurs de recherche. Cependant, cela peut avoir pour effet de faire remonter des critiques ou des commentaires négatifs que ces entreprises cherchent à camoufler.

C’est là le but du déréférencement : Faire redescendre, voire mieux, faire disparaître ces avis peu élogieux dans Google. C’est la spécialité de plusieurs agences qui offrent de gérer votre e-réputation et qui capitalisent sur le droit à l’oubli.

Les principes de base du déréférencement

Comment ces agences procèdent-elles pour déréférencer ? Leur solution est brillante de simplicité : il faut répondre au négatif par du positif ! Cela se traduit plus concrètement par la multiplication d’avis favorables sur les réseaux sociaux et par la création de nombreuses pages de contenu dédié. En faisant un effort de référencement sur ces pages, il est ainsi possible de repousser les contenus dont on veut se débarrasser en fin de résultats dans le SERP.

Pour bien déréférencer, il est donc nécessaire de créer du contenu et d’être un pro du référencement. La discipline ne requiert pas de nouvelles compétences mais seulement une nouvelle application du référencement au service de l’e-réputation.

Le cas Findus

Il existe une deuxième méthode, qui tient à l’élimination des commentaires négatifs sur le web. C’est la technique qui a possiblement été adoptée par Findus par rapport à sa présence sur Facebook : on n’y retrouve aucun post concernant la société entre le 2 juillet 2012 et le 24 février 2013. On soupçonne également cette entreprise d’avoir exercé une pression sur des comptes Twitter afin qu’ils retirent des tweets embarrassants, même si celle-ci s’en défend.

Une pratique qui contrevient à la netiquette

Cette pratique est-elle souhaitable pour la communauté Internet ? Est-il pertinent que la critique d’un produit défaillant soit éliminé, ou qu’un tri soit fait dans les commentaires des utilisateurs pour ne garder que ce qui présente une entreprise sous une lumière positive ?

Tel que le raconte cet article de « L’Œil au carré », « les internautes n’apprécient pas d’être censurés et le bruit généré par ces pratiques peut être bien plus retentissant et plus destructeur qu’une mauvaise critique sur un site web. »

Quand les critiques à l’encontre d’une entreprise ou d’un produit sont fondées, qu’est-ce qui légitime leur suppression au nom de l’e-Réputation ? Cette pratique peut ainsi, de par son éthique discutable, être dénoncée comme un Black Hat du référencement.

Ces questions mènent à penser que la liberté des internautes est menacée, et toute cette débâcle ne ferait que commencer : nombreux sont ceux qui s’attendent à ce que Google pratique du déréférencement de lui-même afin de lutter contre le téléchargement illégal.

En fonction de la technique qu’il adopte, le déréférenceur pourrait potentiellement devenir le nouvel ennemi de l’internaute, de par la censure qu’il produit. Les entreprises lui faisant appel feraient mieux de s’atteler à satisfaire leurs clientèles que de chercher à taire leurs réclamations. Offrir des services, des conseils et des contenus riches sera bien plus productif sur le long terme.

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